Les backstages de la CRÉATION DU FILM de A à Z

Filmer les scènes d’Ananas Rise a été un mélange d’excitation, d’improvisation et… de chaos total ! Sans gros budget, mais avec beaucoup d’idées, nous avons transformé des champs, des forêts et des terrains abandonnés en véritables champs de bataille.

Les explosions 🧨? Fait maison, avec des pétards et de la farine pour la fumée. Les fusillades ? Des répliques d’armes et un mauvais travail de post-production pour donner l’illusion du réalisme 🤣. Et bien sûr, des acteurs surmotivés qui se jetaient dans la boue, hurlaient comme des soldats en plein combat et enchaînaient les cascades improvisées (avec quelques bleus et brûlures en souvenir).
Mais les vrais défis, c’étaient les imprévus : des fou rires en plein assaut, un fusil en plastique qui casse en pleine scène 😎. Malgré tout, chaque prise a été un pur moment de cinéma entre amis, et au final, ces scènes épiques ont donné toute leur énergie au film.



« De l’idée à l’écran : on vous raconte toute la création d’Ananas Rise ! »
Écriture
Tout a commencé par une idée un peu folle entre amis : et si on réalisait un film, un film d’époque, un film qui mêle action, satire et dérision dans un contexte de guerre totalement décalé ? « Let’s go »
On a monté un dossier solide pour donner vie à Ananas Rise. Ce dossier a été notre feuille de route, rassemblant le scénario, les intentions de mise en scène, les visuels préparatoires et tout ce qu’il fallait pour structurer le film. Il nous a servi à convaincre, à organiser et à cadrer chaque étape, du tournage à la post-production !
le Défi du Financement participatif
Pour donner vie à Ananas Rise, nous avons fait appel au financement participatif, une aventure aussi excitante que le tournage lui-même ! Plutôt que de dépendre d’un gros budget (qu’on n’avait pas), nous avons misé sur le soutien de ceux qui croient en notre projet : nos amis, notre famille, et tous les passionnés de cinéma déjanté.
Pour promouvoir le financement participatif d’Ananas Rise, on a misé sur des vidéos promo pleines d’humour, dans l’esprit décalé du film. Pas question de faire une simple demande classique, on voulait captiver, surprendre et surtout faire rire !
Grâce à une campagne en ligne, chacun a pu contribuer à sa manière, que ce soit avec quelques euros ou en partageant le projet autour d’eux. En échange, nous avons proposé des contreparties sympas : accès exclusif au film, making-of, goodies et même des apparitions au générique.

Ce financement a permis de couvrir les dépenses essentielles : costumes, accessoires, matériel de tournage et post-production. Sans cette aide précieuse, Ananas Rise n’aurait jamais pu voir le jour sous cette forme.
Au final, ce film est une vraie création collective, portée par l’énergie et l’enthousiasme de tous ceux qui ont cru en nous.
Un immense merci à tous ceux qui ont contribué à rendre cette aventure possible !
Organisation
La préparation d’Ananas Rise ne s’est pas faite en un claquement de doigts ! Entre la France et l’Espagne, on a passé des heures au téléphone, enchaînant les appels WhatsApp de 3 à 4 heures pour tout caler : scénar, logistique, décors, costumes, organisation du tournage… Chaque détail a été discuté, débattu, ajusté, souvent jusqu’au bout de la nuit. Ces appels interminables, parfois chaotiques mais toujours productifs, ont été le cœur de notre coordination. Malgré la distance, l’énergie et la motivation ne nous ont jamais quittés, et c’est aussi grâce à ces échanges intenses que le film a pu voir le jour !
Création des décors, costumes et accessoires …

Créer les costumes d’Ananas Rise a été une aventure à part entière, menée par toute la bande avec beaucoup d’ingéniosité (et pas mal de système D). Sans budget hollywoodien, mais avec une motivation à toute épreuve, on a fouillé les friperies, les surplus militaires et même nos propres placards pour assembler des tenues crédibles.



Les uniformes nazis et alliés ont été bricolés avec un mélange de trouvailles et de customisations maison : vieux manteaux retravaillés, insignes fabriqués à la main, et accessoires chinés sur Internet ou en brocante.
Pour donner un effet réaliste, certains costumes ont été vieillis à la peinture, frottés dans la boue ou même brûlés légèrement (oui, on a pris des risques !). Le vrai défi ? Faire en sorte que tout tienne le coup malgré les cascades, la poussière et les scènes d’action chaotiques.

Les effets spéciaux
Pour donner à Ananas Rise toute son intensité, on a mis le paquet sur les effets spéciaux faits maison !
Explosion de faux sang sous pression : « le blooder », tirs simulés avec des canons à air comprimé, paint ball pour les impacts et mises en scène spectaculaires…
Et bien sure, on ne pourra pas oublier « le Foggeur »
« Ça FOG, ça fog » # lesvraissavent
Tout a été conçu avec ingéniosité et débrouille pour un rendu percutant. Chaque scène d’action a demandé des essais, des ajustements et parfois quelques ratés mémorables (mention spéciale aux éclaboussures incontrôlées de faux sang !).


Chaque costume, décor, accessoire a contribué à donner au film son ambiance unique, entre sérieux et décalé. Une chose est sûre : nos copains ont fait un boulot incroyable !

Mais au final, ces effets pratiques apportent une authenticité brute au film, renforçant son côté immersif et spectaculaire. Pas besoin de CGI à outrance quand on peut faire les choses « en vrai » !
Les tournages
Le choix des lieux de tournage a été crucial pour donner au film son ambiance unique. On voulait des décors authentiques, bruts et immersifs, capables de transporter le spectateur en pleine Seconde Guerre mondiale, tout en collant à notre esthétique décalée et nos moyens :-).





Galerie photo



Lors d’un tournage de nuit particulièrement intense, nous tournions les scènes de l’arrivée de Ray et son parachute en pleine forêt quand tout bascule : panne d’électricité totale ! Le groupe électrogène, notre seul espoir, nous lâche au pire moment. Panique générale, brainstorming éclair à la frontale, et c’est là que Léo, alias Léo les bons tuyaux, entre en scène.



On voulait des véhicules d’époque pour une immersion totale : une magnifique Citroën Traction et un side-car authentique de la Seconde Guerre mondiale, tous deux encore en état de marche grâce à des passionnés qui les entretiennent avec soin. Sauf que… le tournage leur a réservé quelques surprises !
D’abord, la Traction refuse de redémarrer en pleine scène clé. Poussée, bidouillée, cajolée… rien à faire. Juste après, c’est le side-car qui décide de tomber en panne à son tour, nous laissant en rade avec notre décor roulant. On aurait dit une mutinerie mécanique ! Finalement, après un peu de mécanique improvisée et quelques jurons bien sentis, nos bolides ont repris la route. Comme quoi, même les machines ont leur caractère ! 🎬🚗🏍️ Merci Gilou 🔥🔥🔥

Postproduction
Le doublage en studio a été un véritable défi pour nos acteurs principaux, une première pour beaucoup d’entre eux ! Pendant tout un week-end, ils se sont prêtés à cet exercice exigeant, où chaque réplique devait être parfaitement calée sur les images, tout en conservant l’émotion et l’énergie du tournage. Si l’expérience s’annonçait complexe, elle s’est finalement transformée en un moment inoubliable, rythmé par le travail, la concentration… et surtout de grands fous rires !


pendant tout un week-end, nous étions quatre à nous relayer sans relâche pour enregistrer toutes les voix. Avec un timing serré, on a dû s’organiser en mode survie : deux dormaient dans la régie, pendant que les deux autres pendant ce temps là prenaient leur quart au magnéto, veillant à ce que tout soit calé au millimètre près.
On a fonctionné comme une équipe de nuit en usine, faisant les trois-huit pour avancer le plus vite possible, enchaînant les prises avec sérieux… mais aussi avec une bonne dose de rires et d’improvisations. Entre la fatigue, les répliques qui partaient en vrille et les voix qui dérapaient, l’ambiance était à la fois studieuse et complètement décalée. Mais au final, on a tenu bon, et après un week-end épuisant mais incroyable, toutes les voix étaient dans la boîte ! Une expérience unique qu’on n’est pas près d’oublier.
Création du générique du film
Pour donner à Ananas Rise un générique digne des plus grands films d’espionnage, on s’est inspirés de l’esthétique légendaire des James Bond. Le tournage s’est fait en plusieurs étapes, combinant techniques traditionnelles et effets pratiques pour un rendu percutant.
Délia a été filmée sur fond vert et bleu, jouant avec les ombres et les mouvements fluides pour créer cette atmosphère mystérieuse et élégante typique des séquences d’ouverture iconiques. En parallèle, on a réalisé un filage d’accessoires – armes, bouteilles, objets symboliques – tournant sur eux-mêmes sur fond bleu, donnant cet effet hypnotisant et stylisé.
Mais on ne s’est pas arrêtés là : pour apporter encore plus d’impact, on a tourné de véritables explosions et flammes en extérieur, sur fond noir. Pas de 3D, juste de vrais effets pyrotechniques pour un rendu brut et immersif. Mélanger ces différentes techniques a été un défi, mais le résultat final donne un générique immersif, dynamique et totalement en accord avec l’esprit du film : spectaculaire, rétro et complètement barré !









« Un clin d’œil à l’univers de Salvador Dalí »
L’idée : créer un crâne composé de plusieurs corps empilés, un assemblage étrange et hypnotisant jouant avec la perception. Inspirés par les illusions d’optique et les compositions morphologiques, nous avons soigneusement positionné chaque corps pour former cette structure organique et troublante.
Le défi principal était d’obtenir un équilibre visuel parfait : chaque silhouette devait s’imbriquer naturellement pour donner l’illusion d’un crâne, tout en conservant des détails visibles. L’éclairage a été travaillé pour accentuer les volumes et créer une atmosphère à la fois onirique et inquiétante. Le résultat ? Une image fascinante, entre art et cauchemar, qui s’inscrit parfaitement dans l’esthétique singulière du film.